Demetria L. Carmitchell
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 |  Sujet: Baby it's only life - Caleb. Mar 29 Juin - 8:39 | |
|   Le soleil tape fort, si fort...C'est une belle journée. Le soleil brille haut déjà dans le ciel. Et pourtant, il est à peine 10h ce matin. Je profite d'une journée vite pour m'autoriser une grasse matinée. Tout est différent ici, dans le Tenesse. Je n'ai plus d'obligations, plus de devoirs. Pas de paparazzi à aller satisfaire, pas de journaliste aux questions indécentes. Rien de tout ça. Je me sent libre. Les regard ne s'attardent pas sur moi en longueur quand je passe dans la rue. Tout est parfait. Je ne regrette pas une seconde d'être venue ici rejoindre ma meilleure amie. Il me semble bien que c'est la meilleure chose que j'ai faite depuis des années. Pourtant j'ai fait des erreurs dans ma vie, que j'assume aujourd'hui, mais venir ici est définitivement la meilleure idée que j'ai pu avoir. Comment ai-je pu supporter si longtemps les bruits incessants de la ville, moi qui aime la calme et la nature. Je me sens bien mieux ici. J'ouvre en grand la fenêtre de ma chambre. Le soleil envoie ses rayons se frotter contre le bois blanc de ma demeure. Tout est si parfait. C'est la journée qu'il me fallait. Un aussi beau temps ne s'est pas montré depuis longtemps. Je vais pouvoir en profiter... A moi une longue après midi de baignade et de bronzette. Et oui, certes je commence à être vraiment intégrer dans le Tenesse mais il ne m'en reste pas moins le réflexe bronzage de star dès que le soleil se montre. Que puis-je y faire, je suis un vrai lézard. Un rayon de soleil et me voilà dehors, prête à en profiter jusqu'à ce que l'astre aille se coucher. Mes parents m'appelaient leur "petite lézard" avant... Avant. Je préfère ne pas y penser. J'ai une délicieuse envie de baignade et il se trouve que j'ai justement entendu parler d'un petit ruisseau dans coin auquel tout le monde aime se rendre. Le rendez vous des amis parait-il. Pas besoin de me le dire deux fois. J'embarque dans une serviette de plage, enfile mon maillot sous mes vêtements et me voilà partie à pieds, portable à la main. Je vais proposer à Caleb de me rejoindre. " Hey friend !
Comment te portes tu par cette belle journée ?! Rendez vous au ruisseau pour une après midi ensoleillée !  " Un petit message simple et rapide. Il me rejoindra, j'en suis presque sûre. Nous sommes très proches, assez fusionnels. C'est simple, je l'adore. J'arrive au bord de l'eau, sans m'être rendue compte que je marchais si vite. Le paysage autour m'a absorbée et je ne pensais pas déjà être arrivée. Par bonheur il n'y a encore personne. J'installe ma serviette au sol et m'assoit dessus, entreprenant d'enlever les vêtements qui cachent mon maillot et empêche mon bronzage.
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Caleb J. Brown
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| | Sujet: Re: Baby it's only life - Caleb. Lun 5 Juil - 15:33 | |
| Adossé contre le mur de pierre brulant, le soleil irradiant le petit carré de verdure appelait jardin par son propriétaire, un jeune homme lézardait, louchant sur la cigarette à l’étrange forme conique qu’il tenait à seulement quelques centimètre de ses yeux. Des flots de fumées sortaient de sa bouche, tel un dragon en rogne, telle la brume du petit matin. Une nouvelle bouffée vint envahir sa gorge, étouffant ses paumons, enivrant son esprit. Vêtu d’un tee-shirt blanc, l’astre lumineux se réfléchissait sur l’étoffe de coton, la chaleur était agréable au corps du jeune homme, les yeux fermaient, il profitait de ce moment de laissé aller. Le travail pour lui était terminé laissant la place à ses collègues. Un magnifique après-midi s’offrait à lui, en compagnie de son pétard et, d’une petite sieste sous les rayons du soleil. Quelques questions, aux réponses introuvable – ou peut-être impensable – s’annonçait à lui, c’était en partie pour éviter ce genre de réflexion que le jeune homme au sourire d’ange s’autorisait à prendre quelques substances douteuses par moment. Il n’appréciait pas réellement le fait de se défoncer et, se contentait seulement de quelques pétards de temps à autre, connaissant ses limites, préférant de loin une bonne cigarette ou un verre. Le fait est que ces derniers jours les questions, ainsi que les doutes augmentaient, trop nombreux au goût de Caleb.
Nonchalamment assis, sa main prise par l’objet du délit pendait sur sa jambe droite qui était relevait, l’autre jambe étant affalé sur le sol, son attitude était aussi molle que son état d’esprit au moment même, l’effet de la drogue agissait peu à peu sur son métabolisme, de quoi le détendre et, le rendre légèrement euphorique, il restait néanmoins pleinement conscient de ce qui l’entourait, de ce qu’il faisait. Son regard se perdait au milieu du rayonnant spectacle qu’offrait la verdure devant ses yeux. S’il n’était pas si raisonnable, il se saurait crut dans un rêve, étourdit par les méfaits de la drogue mais, seul il restait encore raisonnable.
Une des causes de ses problèmes relationnels, était le fait que Mister Brown, avait tendance à être déraisonnable, fruit de son éducation parentale incomplète, voir totalement inexistante, puisque la seule personne qui connaissait réellement le jeune homme depuis la petite enfance était Hannita, sa gouvernante. Cette femme aux rondeurs juvéniles et, boucle poivre et sel, s’était toujours efforcée d’élever et, de s’occuper de Caleb comme son propre fils, évidemment elle qui était elle-même mère d’une famille nombreuse, n’était pas présente 24 heure sur 24, pour le petit garçon qu’il était à l’époque mais, elle faisait du mieux qu’elle pouvait pour lui donner un semblant d’éducation, avec toute la sagesse et, l’amour d’une femme de 50 ans. A vrai dire, de son ancienne vie, celle de New-York, Caleb ne gardait que très peu de bons souvenirs et la majorité de ces réminiscences avaient comme protagoniste Hannita. Elle était bien la seule personne restait à la grosse pomme qui lui manquait. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui cette vie était révolue mais, on n’efface pas 18 ans de vie sans amour, ni éducation d’un seul coup de ballet, les traces de ce passé resteraient longtemps encrées dans sa peau, ce qui était le cas pour se côté associable qui lui arrivait d’avoir. Depuis son emménagement au Tennessee, le jeune homme avait bien changé et, sa vision de l’amitié avec lui. Désormais il ne pensait plus que pour être ami, il fallait être du même rend social ou, bien encore que l’amitié, se basait uniquement sur une relation où chacun profite de l’autre. A présent l’ex New-Yorkais, savait que l’amitié était synonyme d’amour. Il faut dire que les relations « amicales » de son ancienne vie n’étaient pas très saines, entre une petite amie qui le poussait à faire les pires choses pour avoir ce qu’elle désirait et, des amis de beuverie avec qui la soirée ce terminait immanquablement par un combat, le jeune homme n’était pas très bien entouré. Quelques séquelles de ses erreurs passées le hanté, il avait parfois du mal à faire confiance aux gens.
Heureusement les temps changent et, certaine personne mérite vraiment le coup qu’on leur accorde une conversation, Demetria Carmitchell faisait partie de ses personnes, qui valait le coup qu’on s’accroche, elle était une des premières personnes que Caleb avait rencontrait à son arrivée. Dès lors ils avaient tout de suite sympathisé et, même plus. Il faut dire que la jeune femme était la seule à savoir dompter l’irrésistible tombeur de ces dames, surtout à l’époque. Tous deux étaient très proche, le genre de relation qui dure toute la vie et, même plus. Caleb savait qu’il pouvait compter à tout moment sur la jeune femme et, cela était réciproque.
Le mégot de cigarette trainait à terre maintenant que la pause clope était terminée. Les yeux fermés le jeune homme profitait encore du soleil, il sentait chaque morceau de peau se réchauffé sous l’astre, le sommeil possédant peu à peu chacun de ses muscles, il était si calme à présent, détendu et, somnolant, lorsqu’une courte sonnerie retentit, celle de son portable. Il le sortit de sa poche d’un geste machinal, regardant l’écran illuminé par le rétro-éclairage, quand on parlait du loup – ou plutôt qu’on pensait à lui en l’occurrence – c’était son amie Demetria, le message indiquait :
"Hey friend !
Comment te portes-tu par cette belle journée ?! Rendez vous au ruisseau pour une après midi ensoleillée ! "
La bouche du jeune homme s’étira en un large sourire à la perspective de revoir la jeune femme. Le ruisseau, avec cette chaleur l’idée était la bienvenue, surtout en compagnie de Demetria, il ignorait pourquoi – non en réalité il avait une idée bien précise en tête – mais il savait qu’il allait vraiment bien s’amuser… Un court instant passa, avant qu’il ne daigne enfin se lever, dans son appartement il attrapa sa paire de lunette, qu’il installa sur son nez, avant de partir en direction du ruisseau. Le petit coin de paradis où il avait rendez-vous avec sa dulcinée, ne se trouvait pas très loin de son lieu d’habitation et, dans un premier temps le jeune homme opta pour la marche à pied, mais en passant devant le ranch, il se dit qu’il existait un meilleur moyen encore de pouvoir aller au rendez-vous : les chevaux. Un des avantages à travailler dans un ranch, c’était de pouvoir monter les chevaux et, comme Caleb était un employé exemplaire, il avait le droit à quelques petits avantages, tels qu’emprunter des chevaux. Il sortit alors sa monture de son box, avant de grimper dessus et, partit en direction du ruisseau. Arrivé à l’endroit de prédilection, il vit alors la jeune femme en maillot de bain, elle était allongée, profitant elle aussi du soleil. Il amena son cheval jusqu’à elle, créant ainsi de l’ombre, ce qui eu pour effet de lui faire lever le nez. Alors Caleb sortit un de ses sourires ravageur dont il avait le secret et, demanda :
- Tu veux faire un tour ? |
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