Le Tennessee, une étendus de verdure bien fraiche à des milliers de kilomètres à la ronde. Voilà dans quoi je vivais, et j'étais loin de détester ça. Comme j'étais un garçon bien solitaire, un éventail d'endroit où me retrouver seul s'offrait à moi. Aujourd'hui, j'optai pour les champs de blés, en cette fin du moi de mai, l'endroit risquait d'être magnifique. Avant de m'en allai, j'enfilai seulement une pair de short et un t-shirt v-neck bien normal. N'oubliant pas mon Ipod, je sortit de la maison et me dirigeai tout de suite derrière la maison, où les champs commençaient. Contrairement à mon habitude, je laissai Spirit dans l'écurie pour qu'il puisse profiter d'un peu de repos et m'engageai, à pieds, entre les branches de maïs qui poussaient. Je savais que si je marchais pendant quelques minutes, je finirais par aboutir dans un petit étendu où il n'y avait pas de blé. Je marchai donc vers l'endroit tant souhaité et fini par y arriver. Un sol plat, étendu sur environ 10 mètres par 10mètres, entouré de blé. Bien vite j'allai m'allongé comme je le faisais si souvent. Mettant un bras derrière ma tête et observer le ciel bleu. Je fermai mon Ipod. Autour de moi, aucun bruit, sauf celui de ma respiration et celui des branches de maïs s'agitant au gré du vent. Je pris une grosse inspiration de cette aire si pure et me surpris à sourire.

La vie au Tennessee est tellement belle et aussi tellement solitaire que je suis heureuse d’en faire partie . Mes parents étaient toujours près de moi pour me soutenir quand j’allais dans des compétitions de chevaux mais c’est une chose qui compte beaucoup pour moi . J’adore l’air pure de la campagne et même si ce n’est pas l’Italie , le changement est bien dans ma vie . J’ai à peine 19 ans que je commence déjà à être une personne tout à fait responsable et qui peut enfin faire une chose qui est très diplomate à mon âge . Je ne suis pas enceinte comme ma mère l’était à mon âge puisque comme mon oncle est tellement mal dans sa peau , il faut bien qu’il me passe sur le corps comme à chaque soirs presque . Cette fois , je ne me laisserais pas faire comme je l’ai fait dans le passé . Il allait venir dans une heure et je devais partir de chez moi pour tenter de me retrouver un genre de petit refuge . Comme ça , jamais il ne pourrait me retrouver . Alors que j’étais assise sur mon sofa , en train de regarder la télévision , j’entendit le bruit d’un moteur de vieux camion . Il était là et mes parents étaient partit tout les deux pour une semaine à Los Angeles pour une chose que j’ignore plus que tout . D’un bond , je me relevai pour pouvoir voir que la portière s’ouvrit en trombe et mon oncle en sortit . Mon cœur se mit à battre encore plus tellement que la peur me menait du bout du doigt . En reculant quelques pas , mon regard se tournait vers la porte à l’arrière de la maison . Je commençait à courir pour arriver à destination avant de pouvoir l’ouvrir . « Mademoiselle Paris …. Chou , je suis là » Sa voix traversait mes tympans et j’eue soudainement peur . Aucun son ne sortait de ma bouche et quand je passais la porte , il m’avait soudainement vue . Son regard devint noir tellement qu’il était fâché et je refermai la porte pour courir du mieux que je ne le pouvais pour aller vers mon ranch en arrière , monter sur le dos de mon cheval , Jewel , et ainsi je me mise à galoper du plus rapide quand le camion de mon oncle se mit à grincer des pneus sur la roches qui était sur mon chemin . J’avais tellement peur que je ne pensais qu’à aller plus vite . La voix de mon oncle se mise à être de plus en plus forte . Il me criait des injures . Mon cheval était à pleine vitesse qu’il pouvait atteindre mais quand j’arrêtai vers le champ . Je vis que je n’étais pas seule . Christopher était là ! Cet homme je ne le connaissais depuis quelques temps puisque nous avions parler sur la rue et même je ne savais pas pourquoi je l’avait embrasser . J’avais pourtant aimer ce baiser mais je ne savais pas comment réagir face à cette situation en quelque sorte embarrassante . Mais bon , je n’avais jamais embrasser un homme comme je l’avais fait avec celui-ci donc j’était à peu près fière . Bref , alors que je descendit de mon cheval , je m’approchai de lui en courant . « Christopher ! S’il te plaît , fait quelque chose … » Dis-je en ayant les larmes aux yeux . Je m’approchai du jeune homme pour qu’une fois qu’il fut debout , je me jetai lentement dans ses bras .

J'étais bien. Il y avait une légère brise qui me soufflait au visage, le soleil bien jaune me réchauffais et j'étais seul. Comme toujours, j'étais bien dans ma solitude. Certains doivent se dire que je dois m'ennuyer profondément, mais ils ont tort, je suis très bien comme cela, ça me permet de réfléchir. Aujourd'hui, j'étais venu pour me rappeler certaines choses qui m'était arrivés dans les derniers jours. Une en particulier me revenait en tête, soit ma rencontre avec Katherine. Ça avait été la rencontre la plus troublante de toute ma vie. Moi qui habituellement, donnais ma confiance qu'après plusieurs temps, tout de suite, j'avais été sympathique avec elle. Bon disons qu'au début j'avais été un peu froid, mais bien vite, tout était devenu très normal. Quelque chose en elle m'avais poussé à me confier, à confier des choses dont je n'avais jamais parlé à personne et le pire c'est que je les racontait à une parfaite inconnue. Elle m'avais fait comprendre que les gens froid et provocateur ne se faisaient jamais d'amis, car justement, ils étaient méchant. Puis elle m'avais fait sourire et m'avais fait réalisé que ce n'était pas si pire que ça. Elle aussi, c'était confiée, mais disons que je n'avais pas su quoi dire. Et puis soudainement, nous nous étions embrassé. Du plus loin que je me rapelle, cela avait été mon tout premier baisé, aller savoir pourquoi. Bref, cela avait été la rencontre la plus bouleversante de toute ma vie, car j'avais agis comme jamais je n'avais agis auparavant. Mais bon, je ne l'avais pas revu depuis cette fameuse journée, alors peut-être que tout cela ne signifiait rien.. peut-être même que cette rencontre m'avais seulement bouleversé, seulement moi, et que pour Katherine ce n'était pas pareil. En tout cas, je laissai longtemps mes pensés naviguer vers les yeux bleus océans de Katherine, jusqu'au moment où j'entendis des bruits de sabots cogner sur le sol terreux du champs. Levant la tête, j'apperçu un cheval arrivé en trombe, Katherine était la cavalière. Ses yeux étaient perlés de larmes. Je fronçai les sourcils et me relevai aussitôt. Elle sauta rapidement en bas de son cheval et vint à ma rencontre en courant. Elle semblait appeuré et triste. « Christopher! S'il-te-plait, fait quelques choses » Ses yeux étaient mouillé et les larmes coulaient maintenant le long de ses joues blanches. Elle vint se blottir contre mon torse. N'ayant pas le temps de penser à rien, j'entourai mes bras autour de son corps et lui parler calmement.. « Chuuut, ne pleure pas... qu'est-ce-qu'il y a ? »

Mon oncle avait comme toujours passer sa journée dans le bar avant qu’il ne puisse commencer à venir me voir et me faire du mal . Rien qu’en entendant sa voix , j’avais envie de mourir et c’est à cela que je pensais mais il y avait beaucoup trop de gens qui m’aimaient et qui comptait dans ma vie comme mes parents qui avaient fait tant de choses à mon âge pour vivre leur amour puisque je me souvenait quand j’étais âgée de 4 ans , ma mère me comptait la même chose mais cette fois-ci c’étais l’histoire de Roméo & Juliette . Comme je suis quelqu’un de très romantique , il m’arrive souvent de ne pas montrer ce petit côté mignon de ma personnalité puisque jamais il ne m’arrivait à faire confiance à un homme . Je me souviens de mon meilleur ami qui à été dans toute l’histoire du centre de désintoxication et c’est de sa faute si j’ai passée 3 mois là-bas . Il y avait mon ex petit ami qui avait été beaucoup trop loin pour moi alors que j’ai tout fait pour lui comprendre d’arrêter mais rien ne venait dans son esprit . C’est avec cela que j’ai arrêter ma relation avec lui . Je revoyais toujours mon oncle dans ma tête et celui-ci s’amusait beaucoup à me faire souffrir en commençant à coucher avec moi sans mon plein gré . Combien de fois j’ai essayer de lui faire du mal mais il était beaucoup plus fort que moi ma parole . « Katherine .. J’sais que tu est là , sort de ta cachette ! » Sa voix me remise dans ma tête et j’ouvrit la porte en trombe en tentant de ne pas faire de bruits mais quand elle s’ouvrit , celle-ci émit un espèce de grincement que je grimaçai . L’homme m’avait vue et il s’empressa de marcher vers sa camionnette . Je décidai à l’ouvrir pour ne pas prendre le temps de la refermée avant que je ne puisse commencer à courir de toute ma rapidité pour aller vers l’écurie arrière . Mon cheval s’y trouvais mais même si il n’avait pas de selle et toute l’équipement que j’avais besoin , je montai sur son dos pour passer mes mains sur sa crinière afin de pouvoir le mettre au grand galop . Le camion de mon oncle était en train de rouler derrière moi et mon cœur battait tellement vite que j’en avais soudainement peur . En continuant ma route dans les champs , je vit un corps que je connaissais . Évidemment , je fut surprise mais je m’élançai vers lui . En descendant de mon cheval qui venait de s’immobiliser , je courrai vers Christopher qui était maintenant debout et je me jetai lentement dans ses bras en passant ma tête sur son torse pour fermer les yeux . Il y avait des larmes qui les perlaient . En commençant à lui dire de faire quelque chose , il ne comprenait pas grand-chose mais alors que je n’eue pas le temps de répliquer , la camionnette se mise à s’arrêter et mon oncle se mit à en sortir . « Dit donc ma chérie … Tu veux me remplacer par un autre homme ? Il ne sera jamais aussi bon au lit que moi et puis ce n’est qu’un petit » J’enfouie ma tête dans le cou de Christopher pour commencer à verser une nouvelle larme . Je sentais qu’il s’approchait .

Moi qui croyais passer un petit moment bien tranquille dans mon petit espace caché dans les champs, faut dire que c'était complètement rater. Voilà que Katherine arrivait à moi, en pleure et terriblement appeuré. Le premier réflexe que j'eu, bien qu'il soit totalement bizare venant de moi, je serrai Katherine dans mes bras, comme pour la consoler. Je ne savais pas la raison de ses sentiments, mais tout ce que je savais, c'est qu'elle avait mal et qu'elle n'était pas bien. Pour la réconforter un peu, je lui dis de ne plus pleurer et lui demandai pourquoi elle était comme ça. Elle n'eut même pas le temps de répondre qu'on entendis le grondement d'une vieille voiture, un gros camion tombant en ruine, rouiller du capot aux roues. Je plissai les yeux pour voir à l'intérieur, mais la vitre était tellement sale que je ne voyais rien. Au même moment, la portière s'ouvrit et un vieux monsieur, bedonnant, vraiment laid en sortit. « Dit donc ma chérie … Tu veux me remplacer par un autre homme ? Il ne sera jamais aussi bon au lit que moi et puis ce n’est qu’un petit » . Je fronçai les sourcils en l'entendant parler. Sa voix était rauque et vacillante, il avait surement bu avant de venir. Puis le déclic se fit dans ma tête et je compris automatiquement qui était cet homme si répugnant et sale. Katherine enfouit sa tête dans mon cou comme si elle souhaitait disparaître, c'est sans doute ce qu'elle aurait voulu d'ailleur.. Moi, je la serrai plus vigoureusement, pour la protéger. « Hey oh !! vous vous prenez pour qui vous ?? ». J'étais furieux, et je ne savais pas trop comment sauver Katherine. Moi qui aimais tant les bagare habituellement, je n'étais pas certain de vouloir me battre avec son vieil oncle pervers sentant l'alcool à plein nez.

Voila que sans attendre une minute , je me mise à courir pour aller vers l’écurie . Si cet homme m’attraperait comme il l’a fait l’autre fois ou même tout les jours depuis plusieurs moments , j’étais finie et j’allais passer un temps d’horreur en sa compagnie . En montant mon étalon , je ne pris pas la peine de regarder autour de moi que mes pieds serrait fort les côtés pour qu’il s’élance au grand galop . La vieille camionnette de mon oncle se mise à gronder pour me poursuivre du mieux qu’il ne le pouvait mais comme j’étais vraiment douée pour chevaucher un cheval , je connaissait le sujet sur le bout de mes doigts et je savais des trucs que personne ne pourrait jamais n’y croire . En tenant bien fermement la crinière de mon cheval , nous fument arriver , je vit que Christopher était dans les champs mais mes yeux n’arrêtaient pas de pleurer malgré moi . J’étais très sensible mais maintenant c’étais la goutte qui avait fait déborder le vase d’après ce que je pouvais voir . Une fois que je fut arrêter , je ne prise pas le temps de regarder derrière moi que je m’approchai du jeune homme pour me blottir contre lui en déposant mon visage dans son cou . Je savais que mon ami allait me trouver un peu bizarre de faire cela alors que nous ne nous connaissons que depuis quelques temps mais j’avais peur et l’homme se mit à arrêter son moteur pour pouvoir descendre de son camion en observant Christopher . Il avait encore bu et il nous regardait méchamment pour pouvoir commencer à s’avancer vers nous . Je fermai lentement les paupières en sentant les bras du jeune homme m’entourer . Une certaine sécurité était présente mais j’avais peur que l’homme en question ne puisse pas se contrôler et faire du mal à mon ami , je ne voulais pas que ça arrive . Je ne pourrai jamais me le pardonner . Quand Christopher se mit à parler , mon oncle poussa un rire en s’approchant de nous sans lâcher une seule fois le regard de notre direction . « Je devrais te poser la question toi ! Lâche ma nièce tout de suite … » Il vacillait un peu d’un pied à un autre mais il serrait d’avantage les poings pour pouvoir s’approcher de nous . Je tremblait encore plus mais je refusait de faire le moindre mouvement . C’est tellement difficile que je ne savais pas quoi dire ni quoi faire . Alors l’homme se mis à aller vers Christopher pour sortir de sa main un couteau . « Lâche là sinon je vais te faire du mal … »

Katherine m'avait déjà dit que son oncle avait abuser d'elle, mais je ne pensais pas que cela c'était reproduit plusieurs fois après. Bref, c'est surement pour l'abuser une autre fois que son oncle était présent en cette instant. Bien certainement, je me devais de la protéger, même si ça ne faisait que quelques jours que nous nous connaissions. Elle m'avait raconter l'horrible nuit qu'elle avait passer avec cet oncle souillé, et en ce moment, en le voyant devant moi, une seule envie me venait et c'était de le tuer. Même si tout au long de ma vie j'avais été méchant avec les gens qui m'entourais, jamais je n'avais fait de mal à une fille, alors c'était bien normal que je déteste l'oncle de Kath, au point de vouloir le tuer. Lors des moments comme cela, où l'occasion de se battre se présentait, j'étais très confiant, c'est sans doute pour cela que je parler sur un ton arogant à l'oncle qui sentait l'alcool à plein nez. Tout comme moi, il était furieux, et l'alcool n'aidait surement pas. Fronçant les sourcils, il me regarda et me cria après. « Je devrais te poser la question toi ! Lâche ma nièce tout de suite …» L'alcool affectait son équilibre, à un tel point qu'il vacillait de tout côté, menaçant de tomber sur le sol à tout moment. Ses poings étaient serrés et il les serrait davantage en avancant vers nous. Je savais que l'homme n'était pas en possession de tout ses moyens à cause de l'alcool qu'il avait bu pendant la journée, alors disons que je n'étais pas trop effrayé par lui. « Je suis un ami, et je ne vois pas trop pourquoi je la lâcherais si j'en ai pas envie. » J'avais dis cela d'un ton provocateur. L'homme sembla beaucoup plus furieux que tout à l'heure et alors qu'il s'arrêtait à côté de moi, il sorti de sa poche un petit couteau. « Lâche là sinon je vais te faire du mal … » Même si habituellement je ne perdais pas mon sang froid, en cette instant là, je fut pris d'une légère panique suivit d'une petite peur. Instinctivement, j'eu le réflexe de pousser Kath derrière moi. Sur son visage, on pouvais très bien voir qu'elle était vraiment effrayé par son oncle. Donc, l'écartant de son oncle avec son couteau, je le regardai. L'alcool pouvait nous faire faire toute sortes de choses, et je savais très bien que ce qu'il disait, il serait capable de le faire. L'alcool affaiblissait les réflexe, alors je savais que j'avais une très grande chance de sauver Kath. Je tendis rapidement mon bras vers le couteau et lui arrachai des mains. De mes bras musclé je le lançai au loin, dans le champs et alors que son oncle regardait son arme s'envoler, j'en profitai pour le pousser sur le sol. Comme prévu, mon plan avait fonctionné. Comme son oncle était maintenant sur le sol, et qu'il n'était pas très vite pour se relever, je courru vers Kath et la pris par la main. Je sautai sur son cheval et lui tendis la main pour qu'elle saute derrière moi.