Caleb J. Brown
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| Sujet: ::Here on my own Dim 30 Mai - 7:13 | |
| Caleb Jérémy Brown
(c) Helly' |
CALEB JEREMY BROWN « Vingt ans, c'est l'âge où l'on peut encore adopter un autre comportement quand on s'aperçoit qu'on s'est trompé... »
• âge : 20 ans • date et lieu de naissance : 21 mai 1990 • nationalité : Américaine • groupe : Country People • orientation sexuelle : Homosexuel • situation : Célibataire
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VOTRE PETITE HISTOIRE
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« Mais où est mon doudou ! Je veux ce doudou tout de suite ! Nany retrouve moi mon doudou !!! »
J’avais 8 ans je crois, à quelque chose près. Et j’hurlais dans tout l’appartement, à plein poumon, autant dire, qu’il était difficile de ne pas m’entendre, et que tout le cartier devait être au courant que mon âne en peluche avait disparu de chez moi. Tout ça étant, que cette journée, de pluie, à sûrement d’eu être la pire qu’il soit pour ma nourrice (encore que ce ne soit pas sûr, vu toutes les affreuses journées, que je lui ai faites passer). Et oui je n’étais alors haut comme trois pommes, que déjà j’en faisais voir de toutes les couleurs à mon entourage. Et cette journée ne dérogeant pas à la règle, vu que mes parents, étaient une fois de plus absents, voyage d’affaire, chacun de leur côté, pour ne pas changer, je restais seul avec ma nourrice, que j’aimais surnommer Nany, pour son prénom, Hannita. Je me rappelle précisément, la pluie qui tombait drues dehors, et les bourrasques de vent qui soufflaient, par instant, je me rappelle également que quelques heures avant la sieste, le ciel était encore dégagé, et l’atmosphère agréable, je jouais alors tranquillement dans le jardin, enfin tranquillement ne voulant pas dire gentiment, je grattais dans tout le beau jardin de mes parents, pour me faire un champ de bataille, pour une fois, je ne criais pas pour que mes ordres soient exécutés, j’avais mon doudou près de moi, et m’amuser, avec lui, et les soldats, qui constituaient mon armée. Si bien, que je ne voyais pas les heures défiler. Enfin arriva l’heure fatidique, celle de la sieste. Hannita, m’appela, pour que je la suive, et comme à mon habitude, je désobéis, trépignant, me roulant dans la terre, et m’accrochant, au mur. Alors que ma nourrice (une heure plus tard), réussit, enfin à me mettre au lit, je m’aperçus, que mon doudou avait disparu, je ne l’avais pas avec moi, et impossible de me souvenir de l’endroit où je l’avais posé. Et c’est ainsi que deux heures d’une pluie averse, et de hurlement infâmes, venant de ma bouche, mirent à bout Hannita, qui retrouva enfin mon objet fétiche, sous un tas de boue gluante, dans le jardin. Autant dire qu’une nouvelle crise de pleur, s’annonçait, lorsqu’elle m’apprit que je ne pourrais le garder avec moi dans cet état, mais qu’il fallait le laver avant… D’ailleurs, dans mon souvenir, Hannita, était tout aussi boueuse, que l’âne, elle devait vraiment l’avoir cherché, ce doudou, rêvant de la fin du calvaire, mais ne pensant pas au lavage…
« De toute manière, une vielle de plus ou de moins sur cette terre, qu’est-ce que ça peut faire, y’en à marre du papyboum ! »
J’avais 18 ans, toutes mes dents (et heureusement), j’étais jeune insouciant, comme bien souvent les jeunes de cet âge, j’aimais faire la fête, aller en boîte, boire, danser jusqu’à pas d’heure, boire, draguer, faire des virer nocturne dans les voitures hors de prix des parents, et revenir, en faisant la course, savoir qui irait le plus vite, quelle voiture gagnerait ce jeu d’imbécile, la jolie Porsche féminine de ma petite copine, ou bien la Ferrari, des plus classe de mon meilleur pote, à moins, que ce soit la magnifique berline que je contrôlais. Ou plutôt que je croyais contrôler… Une fois de plus, nous étions, inconscient de nos actes, bien trop éméchés pour réaliser et, nous foncions à vive allure sur les routes, pour retrouver nos appartements respectifs, un feu rouge, un de trop, et cette envie d’adrénaline, qui nous envahie les veines. Le feu était rouge et pourtant, nous ne nous sommes pas arrêtés. Mes amis n’y ont vu que du feu, ils sont passés et, moi et bien… je l’ai senti passer. Une jeune femme devant moi, sur le passage clouté, il était si tard, que les rues étaient presque désertes. Je l’ai fauchée. Et ne me suis pas arrêté. Pas tout de suite du moins. J’ai franchis quelques mètres, et me suis arrêté, fais demi-tour. Qu’importe les conséquences, je m’en fichais bien, tout ce que je voulais, c’est que cette jeune femme, ne meurt pas. Alors je suis retourné auprès d’elle, et j’ai appelé les urgences. Les conséquences de mes actes, furent, 6 mois d’emprisonnement avec sursis, une amende de 3000 $, un retrait de permis, et une peine de travaux d’intérêt général, pour la justice, alors que du côté de mes parents, j’ai eu le droit à un interminable sermon, sur le pourquoi de la chose, et le fait que j’avais ruiné leur vie sociable, et le devoir d’aller rendre visite à cette jeune femme, en me montrant serviable, (pas sûr, qu’elle m’ait pardonné pour ce geste), et bien entendu, ils ont dû se sentir obligés de lui verser une énorme somme d’argent, pour qu’elle soit la plus discrète possible… Mais la punition la pire dans tout cela, n’était pas encore venue, et j’étais bien loin de me douter, de ce qu’elle serait…
« Vous n’avez jamais été là pour moi, et vous me coupez les vivres ! Maintenant je dois doublement assumer la conséquence de vos actes ! »
Des mots durs, pour une situation compliquée. Quelques mois après ma plus grosse erreur, mes parents prennent enfin la décision de me punir, pas seulement pour ça, mais pour toutes ces années, où j’ai été infecte. A l’époque, j’ai eu du mal à encaisser le choc, moi qui savais à peine faire mon lit seul (voire pas du tout), j’avais peur. Bye-bye New-York, hello Tennessee. Je me retrouvais propulsé dans une ville paumée au milieu de nul part, qui se trouvait camouflée par tous ces champs en friches ou en activités et ses forêts verdoyantes. « C’est ce qu’on appelle la campagne mon petit, alors va bien falloir que tu t’y fasses ! ». J’avais 18 et, tel était ma sentence. Habiter loin du monde, travailler pour gagner mon propre argent. A présent j’étais seul dans cette jungle commune que l’on appelle la vie active. Mes parents ayant coupé les vivres pour me forger le caractère, pour me punir. Autant dire qu’une dispute sanglante avait éclatée à l’époque. Je ne voulais pas quitter ce cocon qui faisait de moi l’imbécile que j’étais, je ne voulais pas quitter mes amis qui me conduisaient à la débauche, je ne voulais pas quitter ma petite amie qui était si manipulatrice, qu’elle aurait pût me faire décrocher la lune rien que pour elle. Je crois que ce que je ressentais pour elle était une forme d’amour. J’étais jeune et, débile, ne souhaitant pas apprendre. Je devrais m’y faire car telle allait être ma vie. Au rythme des moissons. La journée je travaillais chez un fermier, le soir j’étais accueilli chez un autre. C’est ainsi que débuta ma nouvelle vie. C’est ainsi que je suis devenu qui je suis.
«J'apprécie peut-être plus les happy-ends, que je ne le prétend...»
Cela fait maintenant un an et demi que je me suis retrouvé coincé dans le Tennessee. Un an et demi, que j'ai appris à vivre, un an et demi que j'ai appris à apprécier la compagnie. La vraie compagnie. Pas celle qui vous fait perdre la tête, qui vous fait oublier qui vous êtes, qui vous rend simplement con, non, celle qui vous rend plus fort, celle qui est là quand vous en avez le plus besoin. J'ai appris à apprécier les gens qui m'entoure à leur juste valeur, à reconnaître les vrais amis et, ceux qui ne le sont pas. J'ai appris à faire confiance à ma nouvelle petite amie et, écouter Mathis qui est devenu un bon ami avec le temps. Mais le plus important dans tout cela, c'est que j'ai appris à me connaître. Je sais à présent que je possède un trésor inestimable, un trésor qui jusque là m'avait manqué. Je ne sais pas très bien comment décrie ce trésor, il n'a pas vraiment de forme propre, il est plutôt un amas de petites choses. Ce trésor n'a qu'une valeur sentimentale mais il m'est vitale. Moi qui ai connu la fortune, le monde de New-York ce que certain appelle « la belle vie », je comprends toutes ces stars qui en ont assez des paparazzi, des groupies, du tumulte. Je comprends aussi ces gens qui n'apprécie pas leur venue, mais ces stars n'ont-elles pas aussi le droit de vivre comme tout le monde ? Finalement je commence à apprécier le Tennessee, mon travail, cette apaisante tranquillité, à moins que ce ne soit les personnes qui m'entourent qui me rendent cette sensation. Quoi qu'il en soit je ne veux pas revoir New-York tout comme je ne veux pas revoir mes parents, rien que l'idée d'y penser me rend malade. Toutes ces personnes que j'ai rencontré à la grosse pomme, tous ces actes dont je suis coupables, toute cette rancœur et, cette colère qui m'animaient. Je ne veux plus être cette personne. Je veux être libre de faire mes propres choix, je veux être libre de faire des erreurs pour apprendre. Je veux aimer et, être aimé. Finalement j'apprécie plus les happy-ends, que je ne le prétend. Et puis il y a cette question qui me taraude. Pourquoi ne puis-je tout simplement pas regarder Mathis dans les yeux ?
LE CARACTÈRE
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DERRIÈRE L'ÉCRAN
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• pseudo : Midnight Poison • Prénom : Améthyste • age : 17 ans • fréquence de connexion : 3/7 + vacances et jours fériés • comment as-tu atterris ici ? Pub sur Bazzart. • 1 exemple de RP :
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Du plus en plus courtes, ces soirées ; de plus en plus espacées aussi. Il était temps de se remettre en selle, l’amour n’allait pas tomber du plafond comme par magie, n’étant pas non plus la période de noël, il ne pouvait bien évidemment pas sortir par la cheminée cet amour tant cherché. Cherché ? Ce n’était pas vraiment le mot. Ou plutôt si, ça l’était. Ce qui n’était pas le bon terme était « amour ». Et puis qu’est ce que l’amour d’abord ? Qui pouvait bien tomber dessus ? Impossible, l’amour n’existait pas. L’amour est un sentiment pour les faibles. William n’était pas faible. Il n’était pas faible, puisqu’il n’aimait pas. Seul son père et, sa gouvernante tenaient une place chère à ses yeux. De toute manière le jeune homme ne souhaitait pas s’encombrer de greluche pêché dans un bar ou, dans la discothèque de la plus huppée de la ville. Pour une nuit, oui, mais pour toute la vie… Cette nuit était celle des soirées, pas de travail le lendemain, pas non plus de grasse matinée de pacha vautré dans son lit. Cette nuit sera une nuit torride pour l’heureuse élue de ce jour. Cette nuit sera blanche ! Il devait être vingt heures et wiwi sortait tout juste de table. L’heure était parfaite, pas une seconde de retard, s’en serait presque affolent… Se dirigeant vers son dressing avec désinvolture, le jeune homme scruta chaque tenue avec attention, se décidant pour un costume unique de grand couturier à sa mesure. Comme à son habitude le costume (dans un camaïeu d’oranges) était excentrique mais lui seyait à merveille. Il retira son actuelle tenue, dévoila sa musculature et, par la même occasion son invraisemblable tatouage, avant d’aller se doucher. De retour de cet agréable moment de chaleur, il fixa la fenêtre de sa chambre dont les volés n’étaient pas fermés. Il ne faisait pas encore nuit, mais le jour disparaissait peu à peu. William habitait encore chez son père, car la maison était un palace mais, surtout car son père était la majeure partie du temps absent. Alors malgré son âge le jeune homme persistait dans ces lieux, de plus la taille inhumaine des pièces, de la villa toute entière, rendaient les nuits de folies du jeune homme bien plus folles encore. Le seul bémol, qui parfois arrivait dans l’histoire, était Eliane, sa gouvernante, qui se permettait de donner des regards de reproche au jeune rentier. Elle utilisait ce regard qui fonctionnait tant chez William, ce même regard qu’elle usait sur le petit William de sept ans qui ramenait de la boue plein ses souliers, alors que le ménage venait à peine d’être terminé. Quoi qu’il en fût, ce soir, ce regard serait absent, puisque la gouvernante du jeune homme avait pris congé, pour quelques jours. Enfin son regard se détacha de la fenêtre pour se reporter sur ses vêtements, si le jeune homme adorait passer de longues et, interminables minutes sous une douche brulante, il détestait en revanche rester humide à la sortie de cette dernière. Il entreprit donc de se sécher avant de se parer de cette nouvelle tenue, qu’il avait choisie spécialement pour les circonstances. Une fois près il alla passer un dernier coup de laque dans ses cheveux ébène, pour enfin jeter un coup d’œil à sa Rolex. Parfait tempo, la limousine de son père devait l’attendre sur le parking comme prévu. Il sortit donc de chez lui, pour monter dans la magnifique berline rallongé, d’un ivoire éclatant. Quelque instant plus tard il se trouvait déjà au « Road night club ». William était un habitué des lieux, monsieur passait par l’entrée V.I .P, ainsi pas la peine d’attendre bêtement qu’on juge votre apparence pour savoir, si oui ou non vous êtes assez bien pour faire partie de la masse.
La soirée passée, le jeune homme s’amusait, entre le bar et, la piste de danse, les femmes et, les verres. Déjà plusieurs jeunes femmes avaient succombé à ses charmes. Mais celle qui l’intéressait se trouvait ailleurs, celle qui l’intéressait, se trouvait sur la piste de danse. Will ne percevait pas le détail de ses traits, la lumière tamisé et, la distance à laquelle la jeune femme se trouvait, l’en empêchait. Mais sa silhouette et, surtout son déhanché si sensuel le convainquit. Ce soir William avait besoin de chaire fraiche, c’est pour cela qu’il fit servir un verre d’alcool à la jeune femme, qui fut surprise de voir qu’une consommation l’attendais à sa place. Surprise peut-être, elle n’avait néanmoins pas l’air de désapprouver l’idée. Le jeune homme attendit qu’elle prenne place pour s’approcher d’elle. D’un naturel plutôt impatient et, curieux, il était pressé de voir son visage de près. C’est donc avec son habituel pas nonchalant qu’il s’approcha de la belle, à mesure qu’il s’approchait, il découvrait un nouveau trait de la jeune femme. Son verre à la main il arriva devant elle, enfin… Il ne savait pas très bien qu’elle attitude adopter lorsqu’il reconnue enfin cette beauté. Entre avoir un infarctus ou lâcher son verre, le jeune homme préféra opter pour la deuxième option, heureusement pour lui. C’est dans un soupir exaspéré qu’il lâcha un « génial » avant de continuer sur sa lancée sarcastique :
- Mais comme je suis chanceux, Leyla ! Ca fait tellement plaisir de te revoir… Dis moi ça ne te dérange pas si je m’assois à tes côtés, je ne voudrais pas être discourtois. Après tout même les emmerdeuses, on le droit à un minimum de compagnie. Ne me dis pas merci surtout, cela me gênerais…
Dommage pour William, il allait passer une nouvelle soirée seul, néanmoins, il ne perdait pas tout au change dans cette soirée, la présence de Leyla, promettait un magnifique divertissement en perspective… • code :
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like a cowboy
Dernière édition par Caleb J. Brown le Ven 11 Juin - 16:11, édité 12 fois |
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